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Le mouvement de correction actuel devrait rester limité dans le temps et dans son ampleur. Ce mouvement est sain et permet de dégonfler certaines bulles ou de faire disparaître un excès d’optimisme. Les marchés financiers sont revenus à leur niveau de décembre.

Cependant, dans ce contexte de panique, les fondamentaux restent bien orientés. La croissance mondiale est toujours au rendez-vous pour 2018.

Le recul récent des places boursières observé à l’échelle mondiale résulte d’une augmentation des taux longs provoquée par une augmentation des attentes d’inflation. Celles-ci émanent des chiffres de création des emplois US montrant une progression de 2.9% du salaire horaire moyen en janvier. La réserve fédérale américaine pourrait augmenter ses taux plus rapidement que prévu pour éviter un risque surchauffe de la première économie mondiale. Cette augmentation des taux et le durcissement de la politique monétaire des banques centrales étaient attendus et nécessaires.

Compte tenu de l’euphorie constatée sur les actions depuis le 1er janvier de l’année, nous attendions une telle correction. Une seule incertitude : le moment ! L’augmentation, des taux d’intérêts et son impact négatif sur l’économie mondiale doivent cependant être suivies de près, les dettes publiques pouvant refaire parler d’elles prochainement.

L’année 2018 apparaît comme nettement plus volatile que 2017 et cette volatilité semble être la raison principale de la correction des marchés. Pour preuve, l’indice de VIX appelé communément l’indice de la peur est passé de 13 à 49 pour clôturer à 37 en 1 mois.

La panique est essentiellement observée sur les marchés d’actions, les marchés obligataires restant relativement calmes. Ceci confirme que les investisseurs ne sont pas préoccupés par les perspectives de résultats des entreprises. L’or reste stable, ce qui montre l’absence de réelle panique de la part des investisseurs.

Dans ce contexte, la correction nous semble passagère et n‘entraîne pas de changements fondamentaux dans nos portefeuilles.