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Depuis la réforme de l’impôt des sociétés, entérinée par la loi du 25 décembre 2017, les petites et moyennes sociétés (ci-après « PME »), doivent octroyer une rémunération brute annuelle minimale de 45.000 € à au moins un de leur dirigeant d’entreprise. Si le résultat imposable de la société est inférieur à 45.000 €, la rémunération doit être au minimum égale au résultat imposable de la société.

En cas d’insuffisance de rémunération, la société est d’une part, exclue du taux réduit à l’impôt des sociétés et d’autre part, soumise à une cotisation distincte (déductible à l’impôt des sociétés) équivalente à 5 % de l’insuffisance de rémunération.

Une proposition de loi vise actuellement à supprimer cette deuxième sanction. Selon les travaux préparatoires, le but est de « soutenir le développement des PME, qui constituent le véritable tissu économique de la Belgique ».

Par conséquent, il sera toujours conseillé aux PME de respecter la règle de rémunération minimale afin de bénéficier du taux réduit à l’impôt des sociétés. Toutefois, aucune cotisation supplémentaire ne sera dû en cas de non-respect de cette règle.

En l’occurrence, cette proposition de loi a reçu le feu vert en Commission des Finances de la Chambre le 19 mars dernier. Toutefois, à ce stade, aucune date d’entrée en vigueur n’est encore fixée.
 

Chloé Masse – Juriste chez Pareto

La Région bruxelloise entend diminuer les droits de succession pour les cohabitants de fait

Dans sa déclaration de politique générale, le gouvernement bruxellois a annoncé qu’il voulait « moderniser et simplifier le régime des droits de succession afin de mieux le faire correspondre aux évolutions des structures familiale ».

Le gouvernement bruxellois vient d’approuver, le 17 mars 2023, un avant-projet d’ordonnance qui vise à mettre en place cette réforme au travers de trois modifications de la législation.

La mise à disposition gratuite d’un immeuble : actualités fiscales

Conformément à la législation fiscale, la mise à disposition gratuite d’un immeuble (ou d’une partie d’immeuble), dont une société ou une entreprise est propriétaire, à un dirigeant d’entreprise (ou à un employé) constitue dans le chef de ce dernier un avantage de toute nature (ATN). Cet avantage est de ce fait considéré comme un revenu professionnel taxable à l’impôt des personnes physiques.

Nouvelle obligation déclarative pour les propriétaires d’un immeuble en France

Vous êtes propriétaire (ou même usufruitier) d’un immeuble d’habitation en France ? Vous avez jusqu’au 30 juin 2023 pour déclarer à l’administration fiscale française les informations relatives à la situation d’occupation de cet immeuble.