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Imaginée pour les salariés, à l’instar de ce qui existe pour les indépendants, cette cotisation frappe leurs revenus sous la forme d’un prélèvement à la source, c’est-à-dire lors du paiement du salaire par l’employeur, et est fiscalement non déductible. En pratique, l’employeur doit retenir un montant sur le salaire net versé à son employé, et chaque trimestre en verser le total à l’ONSS (Office National de Sécurité Sociale). S’agissant d’une retenue à la source, ce n’est qu’au moment de la déclaration d’impôts annuelle et de la réception de l’AER que sera déterminé si les cotisations spéciales prélevées ont été suffisamment ponctionnées ou non. Selon le résultat, l’administration réclamera ou non la différence, dans le même ordre d’idée que l’impôt des personnes physiques avec les précomptes professionnels. L’administration fiscale est, de son côté, informée de ces retenues par le biais de la Caisse d’assurances sociales, qui assure la déclaration des montants.

Le montant de la retenue dépend de plusieurs facteurs, comme le montant de la rémunération du salarié, le fait qu’il soit marié ou cohabitant, etc. Selon le cas, le niveau de revenu du ménage et le statut du conjoint seront également pris en compte.

En moyenne, ces retenues de cotisations sur salaire net oscillent entre 10 et 65 euros par mois, pour un maximum annuel d’environ 750 euros.