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Comment la sécurité sociale est-elle financée ?

Afin de bénéficier de la sécurité sociale en cas de besoin, vous devez payer des cotisations à l’Office National de Sécurité Sociale (ci-après : ONSS). La situation est différente selon que l’on parle des salariés, des fonctionnaires ou des indépendants. En tant que salarié, 13,07 % de votre salaire brut sont déduits chaque mois et transférés à l’ONSS par votre employeur. Il s’agit de la cotisation de l’employé. Pour les ouvriers et les artistes, la cotisation salariale est calculée sur le salaire brut, majoré de 8 %. En effet, ils reçoivent leur pécule de vacances de la caisse de vacances, qui est alimentée par les cotisations, alors que les employés, eux, reçoivent leur pécule de vacances directement de l’employeur. Outre les cotisations sociales ordinaires, il existe également des cotisations spéciales qui dépendent du salaire et de la situation familiale du contribuable.

En outre, l’employeur verse une cotisation patronale de 25 % du salaire brut pour les employés et de 30,57 % du salaire brut pour les ouvriers. Les cotisations des employés et des employeurs peuvent être réduites. Grâce à la prime de travail, les personnes à bas salaire disposent d’une plus grande part du même salaire brut à la fin du mois. Une réduction des cotisations pour les employeurs est destinée à alléger le coût du travail.

Comment payer moins de cotisations sociales ?

En utilisant des systèmes de rémunération alternatifs, vous pouvez réduire les cotisations sociales dues. Par exemple, des chèques-repas ou des éco-chèques peuvent être utilisés. Sous certaines conditions, aucune cotisation de sécurité sociale n’est due sur ces derniers. L’employeur peut fixer des objectifs collectifs qui, une fois atteints, conduisent à des avantages non récurrents liés au résultat pour les employés. L’employeur peut également accorder aux salariés une prime collective de résultat qui, pour autant qu’elle ne dépasse pas certaines limites, n’est pas soumise aux cotisations normales de sécurité sociale. En outre, grâce au deuxième pilier de la pension, l’employeur peut constituer une pension complémentaire pour le salarié, dont les versements ne sont pas non plus soumis aux cotisations de sécurité sociale. Il en va de même pour les options sur actions offertes au salarié. En outre, il existe un certain nombre d’allocations qui ne sont pas soumises aux cotisations de sécurité sociale. Le salarié peut bénéficier d’un remboursement mensuel des frais, par exemple, de téléphone ou de stationnement engagés dans le cadre de sa profession.

Après déduction des cotisations de sécurité sociale, on obtient le salaire imposable sur lequel est ensuite calculé l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Par conséquent, il existe un écart important entre ce que l’employeur paie et ce que l’employé reçoit finalement.

Consultez un expert pour savoir comment réduire au maximum cet écart.