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La pression fiscale se faisant de plus en plus pesante et contraignante en Belgique. Il est devenu indispensable de s’en prémunir au moyen des mécanismes mis à disposition, paradoxalement, par le législateur.

État à deux vitesses, la Belgique a effectivement un pied sur le podium parmi les pays où le revenu est le plus taxé. Par ailleurs, l’on serait tenté de croire que notre pays est un paradis pour les investisseurs. Mais force est de constater que la réalité est beaucoup plus nuancée qu’il n’y paraît.

L’immobilier engendre, tant à l’acquisition qu’à l’usage, bon nombre de taxes qui ne sont ni plus ni moins que des pertes sèches pour celui qui les subit (on pense, par exemple, aux droits d’enregistrements à la TVA, au précompte immobilier ou encore à la taxation des plus-values sur immeuble lors d’une revente trop « rapide »).

L’investisseur qui optera pour les marchés financiers constatera de son côté que, entre le précompte mobilier, les taxes sur opérations boursières ponctionnées lors des arbitrages effectués dans son portefeuille, les plus-values obligataires précomptées via la taxe Reynders, ou encore la taxe sur les comptes titres, la fiscalité de son placement une fois encore viendra grignoter son rendement et affaiblir ses efforts.

Sans oublier enfin que vivre implique inévitablement de consommer, et que consommer coûte cher à cause de deux mécanismes : la TVA d’une part, l’inflation d’autre part. C’est pourtant malheureusement cette notion d’inflation qui finalement nous oblige à investir notre épargne pour tenter de la combattre. Ne rien faire reviendrait à accepter de perdre de l’argent d’année en année, tout en étant pourtant convaincu que l’argent étant sur un carnet de dépôt, rien ne peut lui arriver. Utopique une fois encore.

Heureusement, plusieurs solutions existent pour atténuer les traits du sombre tableau que nous venons de dresser. D’une part pour diminuer la pression fiscale sur les revenus professionnels, d’autre part pour diminuer la pression fiscale qui pèse sur le patrimoine. En revanche chaque solution ayant ses avantages et ses inconvénients, il est important d’en faire le tour complet avant de choisir l’une ou l’autre.

C’est précisément pour en faire le tour et comprendre les nuances de chacune de ces solutions que les « Family Office » sont nés. Bureau de conseils financiers et fiscaux, un Family Office rassemble dans son pôle de compétences les attributs nécessaires à une vision globale d’une situation patrimoniale. Il dresse un bilan des problématiques à traiter et dresse avec ses clients un plan d’actions à mettre en place pour les effacer. Sa principale qualité réside dans sa vision 360° des aspects patrimoniaux (fiscaux, financiers, juridiques, familiaux, civils ou encore successoraux). Sans remplacer pour autant des acteurs comme les notaires, les comptables, ou encore les banquiers, il permet au client de faire des liens entre ces différents intervenants, de confronter les points de vue et d’agir dans son intérêt.

Une métaphore décrirait un Family Office comme un médecin du patrimoine qui pose un diagnostic et accompagne son client dans la recherche du bon remède à ses problèmes.